Entre lumière, mémoire et infra-ordinaire
Mon travail de photographie explore l’infra-ordinaire, ces détails du quotidien qui passent souvent inaperçus mais racontent pourtant des histoires. En tant que photographe basé à Rennes, je développe des séries artistiques où la lumière révèle la poésie du banal. Entre documentaire et récit personnel, ma photographie transforme le quotidien en paysage sensible.
Depuis mes premières images à dix-huit ans jusqu’à aujourd’hui, j’ai construit un carnet de bord visuel : des instants saisis au fil des lieux et des rencontres, des traces d’expériences et de pensées. La lumière, les formes, les gestes minuscules, les ambiances invisibles deviennent des guides pour observer, comprendre et partager le monde qui m’entoure.
Chaque série présentée ici est une exploration particulière de ce regard : un dialogue entre vécu et représentation, un itinéraire sensible à travers le temps, l’espace et la mémoire, où le quotidien se transforme en paysage poétique et vivant.
Séries photographiques
Ma démarche photographique
Ma pratique photographique s’inscrit dans une recherche constante entre instant présent et trace mémorielle. Chaque série développée depuis 2015 questionne notre rapport au temps et à l’espace vécu. À Rennes et dans le Grand Ouest, je collecte des fragments visuels qui témoignent de la richesse du quotidien et de sa dimension poétique souvent invisible.
Mon travail s’inspire de photographes qui ont su transformer l’intime en matière poétique : Harry Callahan, Emmet Gowin, Nan Goldin. Le projet au long cours de Nicholas Nixon (The Brown Sisters, 1975-2014) nourrit particulièrement ma fascination pour la durée et la documentation sensible du temps qui passe.
David Deitcher
« la grande invention moderne qu’est la photographie peut être identifiée comme une tentative, sinon d’arreter le temps, du moins de préserver ce qu’il fut.
Mais même lorsque l’appareil fixe un objet, la photographie qui en résulte ne peut être que la trace de son passage. »

Découvrez mes créations en cyanotype, où le bleu profond devient matière et mémoire.
Une exploration sensible de la lumière, entre expérimentation et poésie visuelle.















































